Annonces du syndicat

École buissonnière le mardi 25 janvier dans toute la France !

Laudren – L’école buissonnière (2018) :
« Ce petit garçon a posé son cartable près de lui puis avec son chien il admire le lac d’Annecy ».
© Laudren. L’œuvre est en vente sur le site : www.artmajeur.com
Le syndicat ENSEIGNEMENT RECHERCHE LIBERTES ! soutient l’UNION DES COLLECTIFS DE PARENTS de toute la France et diffuse son communiqué de presse.
Communiqué de presse de l’ UNION DES COLLECTIFS DE PARENTS DE TOUTE LA FRANCE

Parents d’élèves, enseignants, citoyens, représentants du peuple français.

Onze syndicats ont appelé à la grève jeudi 13 janvier… pour exprimer l’épuisement et l’exaspération de toute la communauté éducative !

La situation dans nos écoles est en effet chaotique !

Chaotique pour les personnels éducatifs, le manque de moyens est évident !

Manque de moyens pour mettre en œuvre les protocoles qui se succèdent depuis le 11 mai 2020, manque de moyens pour un fonctionnement de qualité, manque de moyens pédagogiques, manque de moyens « tout court » !

Chaotique pour les enfants dont le quotidien à l’école ne ressemble plus à ce qu’il était… 

Autrefois, lieu d’instruction et d’épanouissement, il est le lieu de toutes les tensions aujourd’hui !

Le virus y est partout : dans les salles de classe dans lesquelles on vit masqué, sur les étagères de jeux et de livres qu’on ne peut ni utiliser ni se prêter, dans nos gymnases, à la cantine (beaucoup plus qu’au resto) et même dans la cour quand les jeunes enfants courent, quand les plus grands s’enlacent et s’embrassent (ça c’était avant), il est partout ! Les élèves, de tout âge, sont punis, voire exclus, pour non-port strict de leur masque. Des étudiants (à l’université de Orléans le 11 décembre 2021) ont été victimes de discrimination lors d’une distribution alimentaire, soumise à la présentation du pass sanitaire.

La pression s’exerce sur eux partout !

Nos jeunes enfants et nos adolescents en témoignent, leurs parents et enseignants alertent, des spécialistes alertent !

Chaotique pour les enseignants qui ne veulent plus :

– s’exprimer derrière un masque, ni que leurs élèves s’expriment ainsi, contrôler les résultats médicaux de leurs élèves, annuler sorties et festivités à l’école élémentaire.

– obliger collégiens et lycéens à faire des tests pour les emmener aux musées ou en voyage, discriminer les élèves et les étudiants par rapport à leur statut sanitaire.

– être des acteurs de la politique sanitaire de l’état, ce n’est pas leur rôle. 

Chaotique pour les parents qui ne veulent plus :

– poser un masque sur le visage de leurs enfants, surtout ceux qui ont des difficultés à le supporter, car oui, ils existent ces enfants !

– avoir à choisir entre céder au chantage de faire passer des tests à leurs enfants ou d’aller travailler. 

– voir s’effondrer leurs adolescents soumis à une telle pression d’incitation à la vaccination dans les collèges et lycées qu’ils s’interrogent sur la balance bénéfice / danger de continuer à être instruit dans ces établissements.

Malgré une amplification jamais vue des tensions, l’École ne bénéficie pas de l’organisation protectrice qui serait nécessaire pour assurer la sécurité affective des élèves, des personnels et de leurs familles.

Nous, parents de toute la France, citoyens mobilisés, d’aucune couleur politique, appelons l’ensemble des familles à boycotter la journée de classe du mardi 25 janvier pour faire entendre notre colère et obtenir une politique cohérente de protection et de prévention à la hauteur des enjeux psychologiques, pédagogiques et sociaux : 

SANS TEST COVID

SANS DISCRIMINATION

SANS OBLIGATION de PORT de MASQUE

Nous remercions les fédérations de l’Éducation nationale FSU, UNSA, FO, CGT Educ’action, SNALC, SNE, SUD Education, la fédération de parents d’élèves FCPE, les organisations lycéennes MNL, La Voix Lycéenne, la FIDL de nous avoir inspiré la rédaction de ce communiqué de presse : nous partageons les « mêmes » avis…

… à quelques mots près !

POUR une INSTRUCTION sans CONDITIONS

faisons «  l’école buissonnière » mardi 25 janvier 2022

Libertés
Annonces du syndicat

Motion de Censure

Liberté ! Liberté ! Liberté !

Le syndicat ERL ! appelle à une motion de censure contre le gouvernement Castex et à la destitution du Président Macron

Comme des millions de citoyens français, notre syndicat a appris le 4 janvier 2022 que le Président de la République Emmanuel Macron avait un bien étrange objectif politique pour les derniers mois de son mandat : « emmerder les non-vaccinés »[1]. Pire encore, assénant que ses opposants étaient des « irresponsables », il allait jusqu’à affirmer que « un irresponsable n’est plus un citoyen ». Le même était jadis contre la déchéance de citoyenneté des terroristes. Ces propos, défendus par le Premier ministre Jean Castex devant l’Assemblée et le Sénat, sont en réalité indignes de la fonction de Président de la République Française. Diviser pour régner semble être la seule stratégie envisageable par Emmanuel Macron, incapable jusqu’au bout de son mandat d’habiter le costume présidentiel.

« Crédit » vaccinal renouvelable comme condition de la citoyenneté française


Si le propos est ordurier, l’intention l’est encore plus : « emmerder » (sic) les citoyens dits « non-vaccinés », c’est-à-dire priver d’accès aux loisirs, aux soins et peut-être bientôt aux commerces, y compris de première nécessité[2], tous ceux qui ne seraient pas à jour de leur énième dose. Car ne nous y trompons pas : les doubles vaccinés qui ne feraient pas leur 3e dose, les triple vaccinés qui ne feraient pas leur 4e, et ainsi de suite, auront tôt fait de tomber dans la catégorie des parias. C’est comme un crédit renouvelable : cela ne s’arrête jamais. En réalité, tous les Français sont visés ! Si bien qu’à terme, les droits les plus élémentaires des citoyens français seront conditionnés à la répétition d’un geste médical qui devrait pourtant rester secret : il relève du seul accord de chacun, en concertation avec son médecin. Conditionner la citoyenneté et la vie sociale des Français à un abonnement vaccinal forcé est inadmissible.

Acharnement

Pourtant, le Président de la République, le gouvernement Castex et trop d’élus LREM persistent, et se livrent depuis plusieurs semaines maintenant à la désignation d’un bouc émissaire, le « non-vacciné », à la vindicte populaire. Irresponsable, dangereuse et totalement infondée, cette attitude indigne abîme la fonction politique qui a été confiée à ces personnes et menace directement la cohésion et l’avenir de notre pays ainsi que la survie de notre République démocratique.

Appel aux députés et aux sénateurs : représentants et garants de la liberté de TOUS les citoyens français, sans discrimination   

Le projet de loi du passe vaccinal s’avère ainsi être une basse manœuvre politicienne d’un pouvoir aux abois, qui vise à confisquer les élections de 2022. Contrairement à cette position, la syndémie de la Covid-19 nécessite des mesures médicales adaptées à chaque Française et Français, sans pression étatique, en fonction du profil de chaque patient et après avoir recueilli son consentement éclairé. Les vaccins actuels ne sont pas efficaces. La preuve : les contaminations n’ont jamais été aussi hautes. Ce stakhanovisme vaccinal administratif, uniformisé est d’autant plus criminel que les données de pharmacovigilance sont peu rassurantes. Contre la politisation de la vaccination par des acteurs politiques sans compétences médicales, nous prônons la liberté vaccinale et la valorisation des traitements, qui existent.

Le syndicat ERL ! rappelle aux élus de la Nation qu’il existe plusieurs manières de protéger nos institutions et les appelle à en faire usage au plus vite.

Contre le gouvernement Castex, l’Assemblée Nationale peut déposer une motion de censure : il suffit de la signature de 10% des députés, soit en l’espèce 58 d’entre eux, pour cela.

Contre le Président Macron, et en raison de ses manquements graves et répétés à la fonction présidentielle qui lui a été confiée, l’article 68 de notre Constitution prévoit qu’une des deux chambres peut proposer à l’autre la formation de la Haute Cour qui se chargera de le juger et de le destituer.

Nous exhortons nos élus à faire preuve d’audace et de courage : l’heure est grave. Nos libertés, nos droits, la République démocratique sont en très grand danger.


[1] https://www.francelive.fr/article/france-live/michel-edouard-leclerc-pret-a-restreindre-l-acces-de-ses-magasins-aux-titulaires-d-un-pass-vaccinal-7234212/

[2] https://www.francelive.fr/article/france-live/michel-edouard-leclerc-pret-a-restreindre-l-acces-de-ses-magasins-aux-titulaires-d-un-pass-vaccinal-7234212/

Freedom – Django Unchained
Libertés !
Annonces du syndicat

Motion du syndicat ERL ! contre l’obligation vaccinale


Une grève des ouvriers à Vizcaya (1892), Vicente Cutanda Y Toraya, Huile sur Toile, Museo del Prado

* pour la fin de l’obligation vaccinale,

* pour l’abrogation de la loi du 5 août 2021,

* pour la réintégration avec indemnités de tous les personnels suspendus,

* pour la fin des mesures dites sanitaires dans les écoles, collèges, lycées et universités,

* pour l’arrêt de la propagande pro-injection dans les établissements d’enseignement,

* Pour la fin de la politique dite « sanitaire » qui, par ses moyens, ses méthodes et sa communication, porte gravement atteinte à la notion de « consentement libre et éclairé », ainsi qu’à la santé physique et mentale des individus.

Le syndicat ERL !, faisant suite à la motion de Force Ouvrière de novembre 2021 (https://www.fo-fnecfp.fr/wp-content/uploads/2021/11/Motion-obligation-vaccinale-loi-du-5-aout-adoptee-par-220-personnels-syndiques-et-non-syndiques.pdf), et en soutien à celle-ci, déclare :

–       rejoindre en tout point la teneur de la motion de FO qui dénonce la suspension des personnels de l’Éducation Nationale soumis à l’obligation « vaccinale » en violation totale du droit du travail et exiger leur réintégration immédiate avec restitution des traitements, le rétablissement de leurs droits et une compensation pour le préjudice causé. ERL ! voit et dénonce dans ces mesures un plan social bon marché qui rend possible le licenciement de fonctionnaires.

–       Exiger l’abrogation de la loi illégitime du 5 août 2021, prorogée tout aussi illégitimement par la loi du 10 novembre 2021, votée par une insignifiante minorité de députés (118 sur 577).

–       Dénoncer le fait qu’en pleine prétendue « pandémie », en réalité une syndémie, le gouvernement Castex ait fait le choix, inexplicable, alors que le manque de personnel se fait cruellement sentir, de mettre purement et simplement à la porte plusieurs dizaines de milliers de soignants.

–       Déplorer que des mesures anti-scientifiques prises en prévention d’une maladie portent gravement atteinte à la santé physique et mentale des individus, en contradiction totale avec la définition que l’OMS donne de la santé, et qui place celle-ci à un niveau supérieur à la maladie.

–       Dénoncer les moyens, les méthodes scientistes et la communication apportés à la mise en œuvre des mesures sanitaires qui, outre leurs effets directs et indirects sur la santé physique et mentale des personnes, attaque frontalement un des fondements parmi les plus importants de la défense des individus, le consentement libre et éclairé.

–       Ajouter qu’il est temps que les lieux d’enseignement soient débarrassés et protégés du climat délétère et anxiogène régnant déjà à l’extérieur de l’école :

* Le port du masque, inutile et anti-pédagogique, les tests à répétition et la propagande pro-injection génique, ne doivent pas favoriser un apprentissage de la peur et du contrôle permanent, dans un lieu où, bien au contraire, la jeunesse doit apprendre les finesses de l’esprit critique et le recul devant toute forme de manipulation.

* La campagne de communication fondée sur la peur, orchestrée par le gouvernement et les médias, doit pouvoir être questionnée et déconstruite au sein de l’école. Celle-ci doit rester l’outil indispensable d’apprentissage de la démocratie pour la jeunesse, et ne jamais devenir le lieu où est relayée la doxa imposée par le gouvernement.

Libertés !
Uncategorized

UN PRÉSIDENT NE DEVRAIT PAS FAIRE ÇA !

Le 5 novembre 2021 restera dans l’Histoire de la France pour deux dates : la condamnation par la justice d’Alexandre Benalla et la prorogation en force, en violant les règles de la démocratie française, du passe socio-économique, d’inspiration totalitaire chinoise, par le président Emmanuel Macron. Cette cruelle coïncidence démasque l’écart entre les paroles et les actions du président sortant de la République Française.

Le Tribunal de Paris a condamné son ancien proche collaborateur, devenu symbole populaire de la Macronie, à trois ans de prison, dont un ferme sous bracelet électronique, pour ses violences durant les manifestations de la Fête internationale du travail, le 1er mai 2018 à Paris. La magistrate du tribunal de Paris a pointé le « sentiment d’impunité et de toute-puissance » d’Alexandre Benalla, lui reprochant d’avoir trahi la confiance qui lui avait été accordée. Pourtant, c’est Emmanuel Macron lui-même qui s’est prononcé à ce sujet lors de son discours du 24 juillet 2018, sous les applaudissements et les rires complices de la fine fleur de la cour : « S’ils cherchent un responsable, le seul responsable c’est moi et moi seul ! Ça n’est pas la République des fusibles, la République de la haine. On ne peut pas être chef par beau temps et vouloir se soustraire lorsque le temps est difficile. S’ils veulent un responsable, il est devant vous. Qu’ils viennent le chercher. Je réponds au peuple français et au peuple souverain»1. Une fois n’est pas coutume, on ne peut pas ne pas être d’accord : l’irresponsabilité politique du président de la République n’est pas une irresponsabilité morale et historique et demeure limitée à son mandat.

Et hier encore, le président sortant de la République a une fois de plus répondu au peuple souverain, comme à son habitude depuis le début du mandat, pour lui faire violence, pour l’insulter, pour le déconsidérer. Car comment juger autrement sa conduite désinvolte, par le biais de son premier ministre, envers les élus de la Nation ? À l’Assemblée nationale, l’exécutif a fait voter par ses députés son projet de loi de « vigilance sanitaire », sans accepter la moindre modification par l’opposition, après avoir rejeté également tous les amendements du Sénat. Rarement mépris pour le dialogue démocratique aura été manifesté par un pouvoir sourd à toute critique, à toute suggestion, à toute proposition constructive.

Pourtant l’intrusion brutale de l’exécutif n’a été adjugée qu’avec 118 voix pour, 89 contre et une abstention. Que révèle cette manière impulsive de gouverner un pays ? Tout d’abord une totale infraction au principe de séparation des pouvoirs, pourtant au fondement d’une démocratie civilisée. L’arrivée le 3 novembre du chef du gouvernement en personne pour crier des consignes de vote dans l’hémicycle et admonester les députés restera dans les mémoires : jamais confusion des pouvoirs exécutif et législatif n’aura été aussi flagrante.

Seuls 118 députés de la majorité ont néanmoins répondu aux appels du pied insistants du premier ministre. Comme l’a révélé le député François-Michel Lambert, c’est le « cabinet noir » de la vingtaine de technocrates non-élus autour d’Emmanuel Macron qui dicte aux marcheurs ce qu’il faut voter. Ainsi plus de 200 membres de la majorité auront-ils voté à reculons ou pas voté du tout, en refusant de faire acte de présence pour un président qui les déconsidère comme des simples robots à voter à ses ordres. C’est peu glorieux, mais cela montre malgré tout la déchirure béante au sein de la “majorité”.

Un autre grave problème est l’absentéisme croissant de nos représentants : seuls 208 sur 577 députés étaient présents ; non moins de 369, donc 64 % d’entre eux étaient absents.

Mesdames et Messieurs les Députés, où étiez-vous vendredi matin le 4 novembre alors que devait se décider la prorogation de l’état d’urgence et du passe socio-économique prétendument « sanitaire » ?

Ce projet de loi qui affecte la vie quotidienne de tous les Français, qui concerne le sort de nos enfants, qui affectera le déroulement libre des élections de 2022, aurait dû, dans une démocratie digne de ce nom, faire l’objet d’un débat réel et contradictoire dans une Assemblée Nationale au grand complet. Au regard des revenus substantiels par lesquels la Nation rémunère votre activité à son service, vous n’avez même daigné vous déplacer ? Mais quel employé, dans n’importe quel domaine, peut se permettre un tel luxe ? En revanche, si votre absence est une réponse aux pressions, il vous revient de vous en ouvrir publiquement au lieu d’opposer cette résistance passive et parfaitement inutile. Quoi qu’il en soit, il n’a jamais été plus évident qu’il est nécessaire d’introduire un quorum d’une présence de minimum des deux tiers pour la validation de lois. À défaut, toute loi passée avec un tel seuil d’absentéisme n’est pas représentative et, malgré son vernis de légalité, est tout simplement illégitime. Tel est le cas du présent projet de loi.

Devant cette désertion criante, c’est de manière d’autant plus lumineuse qu’apparaît la résistance des forces républicaines qui ont tenté de faire barrage devant le déferlement autoritaire du président. Il faut surtout applaudir la dignité et la gravité du Sénat, l’opposition coriace des forces démocratiques à l’Assemblée, où la loi n’est passée qu’avec une courte majorité. Et il faut surtout souligner le courage des quelques membres de la majorité, pas nombreux, mais d’autant plus méritants, qui ont su mettre les intérêts de la Nation et de la démocratie au-dessus de la discipline de parti, bravant les ordres du « cabinet noir » présidentiel.

Notre syndicat a longuement analysé ce projet de loi dans un communiqué précédent adressé aux élus de la Nation2. Il suffira d’ajouter ici que prolonger l’état d’urgence sanitaire et conférer les pleins pouvoirs au président sortant de la République jusqu’au 31 juillet 2022 pose également un grave problème électoral. Le sénateur Philippe Bas l’a parfaitement exprimé : « derrière votre intransigeance, derrière la fin de non-recevoir que vous nous opposez il y a nécessairement pour nous le soupçon que des intentions politiques aient pu être présentes » dans la position du gouvernement3. Explicitons : la loi confère la possibilité de restreindre ou de trier l’accès des électeurs aux urnes, de mettre en place le vote électronique facilement falsifiable, voire même d’annuler les élections législatives et présidentielles pour cause de « pandémie ». En voilà une excuse en or pour les apprentis dictateurs qui souhaiteraient conserver le pouvoir en évitant la sanction des urnes ! Le président sortant de la République, qui aime s’appuyer sur Machiavel et Sun Tzu, nous a suffisamment appris à ne jamais le sous-estimer et qu’au contraire il faut s’attendre de sa part à tout. L’opposition sera avisée de cesser d’évoquer le danger de dictateurs futurs qui pourraient s’emparer de ces pleins pouvoirs après avril 2022 et se concentrer sur le présent.

Tout ceci est d’autant plus inquiétant que cette tragédie démocratique se superpose à un effondrement du système hospitalier sans précédent, causé précisément par l’application depuis août 2021 du passe socio-économique, qui est en train de vider nos hôpitaux de médecins et de soignants. Nous l’avons également traité dans un communiqué appelant à la démission du ministre de la santé, Olivier Véran4. Juste avant les premiers frimas qui permettent une résurgence des virus, non moins de 20% des lits des hôpitaux en France se retrouvent démunis de personnel, en raison du licenciement de dizaines de milliers de soignants et de médecins, en application de la vaccination obligatoire édictée dans le cadre du passe socio-économique. Face à ce désastre, qui met en danger la vie de millions de Français, le ministre de la santé est en plein déni des réalités et se défausse de ses responsabilités devant les parlementaires. Car ce manque de personnel n’est pas une fatalité, mais bien le produit de décisions déraisonnables d’une équipe dont la conduite chaotique et autoritaire a marqué la gestion de la crise sanitaire depuis mars 2020. Or le projet de loi qui vient de passer permet aux responsables du désastre de rester aux mannettes pour l’approfondir encore. Car, à une problématique sanitaire, tout ce que l’exécutif sait concevoir comme solution est la mise en place d’un système de surveillance généralisée, que l’on appelle dans la novlangue « vigilance sanitaire ».

C’est donc une victoire à la Pyrrhus qu’a emportée l’exécutif contre la Nation : tout autoritarisme dans la forme n’est que l’expression d’un manque d’assurance. Le président n’arrive même plus à faire marcher les marcheurs. Cette marche forcée, à la baguette, sous la férule, contre les règles, les us et les coutumes de la démocratie française n’a fait que révéler à qui en doutait encore les desseins de l’équipe au pouvoir de biaiser les élections de 2022 et de s’auto-perpétuer.

Désormais ce n’est plus uniquement la santé des citoyens qui est concernée, mais aussi la santé, peut-être même la vie, de la démocratie française.

Que va donc annoncer le président sortant de la République ce 9 novembre dans son septième discours « de guerre » depuis le début de la crise et dès qu’il a reçu les pleins pouvoirs de la part d’un quart des députés, au mépris du Sénat ? Qu’après ses bisous et ses accolades sans gestes barrières, et l’allégeance à Angela Merkel, les Français devraient de nouveau ne plus se relâcher et garder la distanciation sociale ? Qu’après la danse du président à l’Elysée, le 15 octobre, entouré de stars se déhanchant sans masque, les enfants devraient remettre le leur dans toutes les écoles ? Que, alors qu’il n’a jamais expliqué de manière crédible la différence de date sur son passe sanitaire (il aurait été vacciné le 31 mai, alors que les données de l’Assurance maladie indiquent la date du 13 juillet)5, les Français devraient faire la queue pour une troisième dose pour conserver leur propre sésame « sanitaire » ?

Non, Monsieur le président sortant de la République, un président ne devrait pas faire cela. Votre volonté de pouvoir absolu, votre tentative d’écraser toute opposition laisse désormais voir en pleine lumière, et dans sa nudité la plus crue, le néant régnant autour de vous, comme l’ont montré implacablement Fabrice Lhomme et Gérard Davet dans leur dernier livre, Le traître et le néant. Tout comme votre jeu de dupes sur SMS avec le premier ministre australien a marqué, pour vous citer, une « rupture de confiance » avec l’Australie, vos contre-verités assenées aux Français et votre brutalité envers les représentants de la Nation marquent une « rupture de confiance » irréparable avec la France. À l’intérieur comme à l’extérieur du pays, votre crédit s’épuise. Et pour cela, nous n’allons pas chercher des boucs émissaires, car notre France n’est pas la République des fusibles. « S’ils cherchent un responsable, le seul responsable c’est moi et moi seul (…) Je réponds au peuple français et au peuple souverain ».

1 « Macron sur l’affaire Benalla : Le seul responsable, c’est moi », Le Monde, 25 juillet 2018, https://www.youtube.com/watch?v=_e0XFhEmiS4.

2«  Lettre ouverte aux Sénatrices et aux Sénateurs de la République Française contre le projet de loi n°4565 prévoyant la prorogation du passe sanitaire et de l’état d’urgence », https://www.enseignementrecherchelibertes.fr/newpage24fd4526.

3 « Passe sanitaire: « Il n’y a pas eu de discussion car vous l’avez interdite », dénonce Philippe Bas », Public Sénat, 4 nov. 2021, https://www.youtube.com/watch?v=pqKz1jO4sUM

4 « ERL ! exige la démission du ministre Olivier Véran, du premier ministre Jean Castex et le retrait total du projet de loi de « vigilance sanitaire », https://www.enseignementrecherchelibertes.fr/newpagee07ce375.

5 Michaël Hajdenberg et Antton Rouget, « Imbroglio autour de la vaccination de Macron », Mediapart, 26 août 2021, https://www.mediapart.fr/journal/france/260821/imbroglio-autour-de-la-vaccination-de-macron?onglet=full.

Libertés !
Annonces du syndicat

La fin de la démocratie française ?

Communiqué de presse 5 novembre 2021

Source : openclipart.org

La Loi sur la prorogation de l’état d’urgence et du passe sanitaire a été votée par 118 députés sur 577 : c’est la mort de la démocratie française !

Députés, où étiez-vous vendredi matin 5 novembre alors que devait se décider, à l’Assemblée Nationale, la prorogation de l’état d’urgence et du passe sanitaire ?

Le projet de loi, pourtant massivement rejeté par le Sénat la veille, jeudi 4 novembre 2021, aurait dû, dans une démocratie digne de ce nom, faire l’objet d’un débat réel et contradictoire dans une Assemblée Nationale au grand complet.

Au lieu de cela, ce vendredi matin, alors que le vote se tenait à une heure parfaitement décente, seuls 207 élus du peuple étaient présents dans l’hémicycle.

Ce qui veut dire que 370 députés, plus que correctement rémunérés par les contribuables pour les représenter, n’ont même pas daigné se déplacer. C’est une honte pour notre démocratie.

Si ces députés se sont absentés parce qu’ils subissent des pressions et qu’ils craignent des représailles, il leur revient de s’en ouvrir publiquement au lieu d’opposer cette pseudo-résistance passive, absentéiste et parfaitement inutile.


Sur les 207 députés présents, 118 ont accepté d’obéir servilement aux ordres donnés par LREM et par Monsieur Castex, chef du gouvernement, venu en personne le 3 novembre dernier hurler ses consignes de vote dans l’hémicycle : jamais collusion des pouvoirs n’aura été aussi flagrante.

Le pouvoir législatif est purement et simplement annihilé en France depuis au moins 2 ans, et la Vème République manifeste par là de façon criante sa faiblesse institutionnelle…

Aux 89 députés courageux qui ont voté contre ce projet de loi nous adressons notre entier soutien.

Ce projet de loi, aussi scélérat qu’injustifié, est très manifestement motivé par des considérations électoralistes : annuler les élections législatives et présidentielles pour cause de « pandémie » ou mieux, les organiser en choisissant ses électeurs au moyen des restrictions imposées par le passe socio-économique de contrôle dit « passe sanitaire », voilà une excuse en or pour les apprentis dictateurs qui souhaitent conserver le pouvoir en évitant la sanction des urnes ! Le sénateur Philippe Bas n’a pas mâché ses mots à ce sujet lors de cette allocution : https://www.youtube.com/watch?v=pqKz1jO4sUM

Nous appelons nos concitoyens et tous les élus fidèles aux valeurs de notre belle République moribonde à se ressaisir. Il est plus que jamais temps – s’il n’est pas déjà trop tard – de se mobiliser contre ce gouvernement et contre un Président qui s’est arrogé les pleins pouvoirs au mépris de tout fonctionnement démocratique digne de ce nom !

ERL !

Libertés !
Uncategorized

Bienvenue

Bienvenue au Cygne Noir !

La gestion du Covid-19 par notre gouvernement s’impose comme paradigme scientifique, une vision de l’épidémie qui se veut clairement définie et qui se présente comme incontestable. Les paramètres constituants de ce paradigme :

1. Le confinement est un outil pour stopper les contaminations et les hospitalisations.

2. Le masque aide à diminuer les contaminations.

3. Les tests sont un outil diagnostic fiable pour diagnostiquer les malades.

4. Les patients asymptomatiques contaminent les autres.

5. La vaccination constitue le seul remède contre la maladie Covid-19.

6. La vaccination est efficace et sans effets secondaires importants.

7. Le pass sanitaire est efficace à éviter des «  vagues épidémiques ».

Selon la théorie du cygne noir, on appelle cygne noir un certain événement imprévisible qui a une faible probabilité de se dérouler (appelé « événement rare » en théorie des probabilités) et qui, s’il se réalise, a des conséquences d’une portée considérable et exceptionnelle. Durant la crise Covid-19, il y a eu (et il y a toujours) des innombrables cygnes noirs, on ne peut même plus parler d’évènements rares. Mais on continue à appliquer ce paradigme comme si rien n’y était. Dans ce site encyclopédique, développé par les enseignants et les chercheurs du syndicat Enseignement Recherche Libertés, vous allez trouver regroupés les publications scientifiques qui contestent le paradigme gouvernemental. Nous avons fait le choix de n’inclure que des liens vers des articles revus par des paires, publiés dans des journaux scientifiques spécialisés. Nous souhaitons populariser et rendre accessible cette connaissance, surmonter la parole unique de certains spécialistes et éventuellement, créer un contre-paradigme, basé sur l’homme et un nouvel humanisme. Dans la rubrique Actualités, vous trouverez des articles et des essais des chercheurs du syndicat.

Le Cygne Noir est un site encyclopédique dynamique. Des mises à jours sont effectués systématiquement dans toutes les rubriques qui déconstruisent le paradigme gouvernemental, dans l’intérêt de rendre cette connaissance accessible au grand public, et de suivre objectivement les découvertes scientifiques sur ces sujets qui impactent de plus en plus notre quotidien, et l’avenir de notre pays.

Le Cygne Noir est un projet encyclopédique. Impactés par la crise, inquiets pour l’avenir de notre pays, les membres du syndicat Enseignement Recherche Libertés, enseignants et chercheurs, intellectuels se sont lancés dans cette démarche inspirée par les Lumières afin de contribuer à la liberté d’expression et la liberté de la recherche et défendre les intérêts des Français.